Il est loin et même très loin le jour où je plongeai pour la première fois dans un des romans de Maurice Leblanc. Tant et si bien que j’avoue ne plus en avoir vraiment de souvenir. Si ce n’est que ces œuvres étaient légères et distrayantes, soit un motif plus que suffisant pour aller découvrir le gentleman-cambrioleur sur les planches.
Et cette adaptation très réussie de Delphine Piard venant commémorer les 150 ans de la mort de l’auteur montre que le personnage Légendaire d’Arsène Lupin n’a pas pris une ride. Pas seulement parce qu’il est interprété par de jeunes comédiens qui prennent un plaisir manifeste à porter à la scène les aventures facétieuses de ce sympathique truand, mais aussi parce que 150 ans après, le personnage a toujours la même fraîcheur. Souvent imité, jamais égalé, cet arnaqueur voleur symbolise toujours le méchant que l’on affectionne pour son charme, ses belles manières et son caractère de rusée renard.
Ici, se cachant sous un nom d’emprunt, Arsène s’apprête officiellement à épouser une jeune comtesse possédant une émeraude hors du commun, aidé par la fausse bonne dont il est amoureux et d’un complice chargé de détourner les soupçons sur lui en se présentant comme acheteur potentiel de l’une des voitures du père de la jeune femme. Le plan se déroulerait à merveille sans l’acharnement du commissaire qui le traque depuis des années.
De succès en prises de risques presque inconsidérées, de maladresses en coups de chance, qui gagnera à ce jeu du chat et de la souris. Et qu’adviendra-t-il de l’idylle amoureuse entre Arsène et la bonne ? Une seule façon de le savoir : vous rendre fissa dans le charmant Théâtre Michel.
Plus d’infos :
- Arsène Lupin, jusqu’au 22 mars 2015
- Théâtre Michel, 38 rue des Mathurins, 75009 Paris
- http://www.theatre-michel.fr/affiche.php?affiche=30
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