Les émissions de la télévision ont tendance à vouloir toujours dénicher les jeunes talents de demain. Heureusement, les salles de spectacles font de la place à des artistes de toutes les générations. Et pour la énième année consécutive, le groupe « le bruit qui court s’y produit ». Il court même tellement bien qu’il est passé de deux chanteurs-compositeurs-musiciens en 2004, Patrick Garro et Jean-Jacques Pourtalet, à trois en 2005 avec Patrick Pernet et que le groupe compte désormais un quatrième membre contrebassiste en la personne de Malek Sadki.
J’avoue que jusque-là j’ai simplement paraphrasé la bio sur leur site, mais je ne me voyais pas leur inventer une histoire rocambolesque. Parce que des histoires rocambolesques, ils en inventent assez eux-mêmes. Ils n’inventent que ça d’ailleurs.
Y compris quand ils parlent de la fameuse télévision mentionnée ci-dessus, en se permettant un brin d’humour sur Michel Drucker. Ou quand ils narrent leur rencontre avec la fille de maître Kanter au milieu de leur jogging annuel de 15 heures du matin. Ou leur vie de machos lapins. Ou leurs vacances bucoliques sur les plages du nord pas trop encombrées à la mi-février.
Vous l’aurez compris, avec ce quatuor facétieux, on rigole énormément, on profite de la musique, et l’on se prend à se demander en sortant si Bernard Joyet (un autre musicien ayant dépassé les 20 ans) n’avait pas raison quand il a composé la gérontophile …
Plus d’infos :
- Le bruit qui court – Tranches de vie périphériques, jusqu’au 2avril 2016, du jeudi au samedi à 21h30
- Théâtre Essaïon, 6 rue Pierre au Lard, 75001 Paris
- http://www.lebruitquicourt-lbqc.fr/
- https://www.facebook.com/pages/Le-Bruit-Qui-Court/514821178548824?ref=hl
- http://www.essaion.com/spectacle-le-bruit-qui-court-tranches-de-vies-peripheriques-la-suite-700.html
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