Lorsque l’été survient souvent sans crier gare
Parfois précocement en mars ou en avril
Dissipant soudainement un rideau de brouillard
Ou tardant longuement à montrer son nombril
Pourquoi s’imposer d’un coup avec trop de vigueur
Faisant parler de lui et de sa canicule
Et regretter l’hiver et sa ferme rigueur
Avant de contempler ses splendides crépuscules
L’on se surprend alors à se laisser bercer
Par la douce torpeur de l’inactivité
A regarder ses jambes dans l’eau se balancer
Pendant que les sportifs prefèrent canoter
L’on se retrouve tous ensuite avec plaisir
Autour d’un bon repas aux saveurs de soleil
Permettant de jaser et rire tout à loisir
Ancrant cette saison comme celle des merveilles
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