Art tombé en désuétude pendant quelques décennies, l’opérette ne s’est pour ma plus grande joie jamais totalement éteinte et elle fleurit désormais à nouveau dans les choux dans les salles parisiennes, des plus illustres avec orchestre, chœur et solistes aux plus confidentielles avec piano, bonne humeur, et toujours les solistes. C’est cette seconde version à laquelle j’ai pu assister avec ravissement le week-end dernier dans une salle sont le nom en lui-même est déjà chantant et poétique, le passage vers les étoiles, situé au fond de la charmante petite impasse qu’est la cité Joly.
L’accueil est fait par les comédiens eux-mêmes, déjà en costume, qui nous font l’immense honneur d’une visite du logis de la veuve grognon (interprétée par Ornella Petit, drôlissime) qui se gave de nourriture dont le mari a été tué à la chasse, malencontreusement confondu avec un cerf. Lire la suite