Le froid étant revenu, accompagné de pluie, ou plutôt la pluie accompagnée de froid, le besoin d’une comédie dans une petite salle confortable pour se réchauffer les orteils et l’humeur s’est fait sentir. Surtout écrite et interprétée par une troupe qui compagnie au nom sympathique des « mauvais garçons ». Au vu du pitch sommaire (Jim, un psychorigide névrosé, voit débarquer chez lui un ami envahissant et une tornade blonde. Mais l’auberge espagnole, c’est pas vraiment son truc…), l’on aurait pu penser à un vaudeville se différenciant peu des autres, si ce n’est par l’originalité de son titre. Et pourtant, le criquet russe est une vraie jolie pièce, drôle mais aussi intelligente. Et qui sous couvert de rigolade aborde des sujets intéressants. Lire la suite