Je vous vois déjà venir, petits chenapans que vous êtes, à la lecture du titre : 1/ vous êtes en train de penser que je vais au théâtre pour me rincer l’oeil au lieu de me contenter de sérum physiologique ; 2/ vous allez me reprocher de ne pas m’être relue et d’avoir mis un T au lieu du S à tout, raison pour laquelle je vous demande de regarder bien attentivement la photo de l’affiche ci-dessus.
Cette introduction étant terminée, entrons donc dans la nudité toute crue de l’histoire. Alain Kramer, avocat chevronné et associé de son cabinet se retrouve donc un soir endormi nu dans son canapé lit avec son jeune collègue Nicolas Prioux. Ne sachant comment réagir ni comment ils se sont retrouvés là, il le menace à la carabine tandis que le malheureux, ne retrouvant pas ses vêtements, n’a à sa disposition qu’un malheureux oreiller pour se couvrir (ndlr : cette scène où l’on voit donc Sébastien Thiery, auteur de la pièce et interprète du rôle de Nicolas Prioux, vêtu d’un simple coussin pendant 5 minutes et François Berléand alias Kramer habillé de son drap, est donc celle qui a donné son titre au spectacle, on est loin des chippendales). C’est bien sûr ce moment que choisit Catherine Kramer pour rentrer du travail et découvrir la scène. Lire la suite