L’année 2020 restera forcément unique dans l’histoire en général, et dans celle du spectacle vivant encore davantage. Ayant commencé très difficilement avec les grèves des transports qui ont freiné plus d’un spectateur, elle a subi un coup d’arrêt inédit avec l’épidémie de Covid, dont, rappelons-le, nous sommes encore loin d’être sortis. Avec les mesures de distanciation et l’annulation des festivals, l’on s’attendait à ne plus pouvoir retrouver le plaisir immense de voir des comédiens sur scène avant septembre. Et par bonheur, les « petites salles » peuvent désormais rouvrir. Tout en préservant la santé des spectateurs, ce qui me tient tout autant à cœur que la joie de retourner dans les salles, avec des sièges vides entre chaque groupe et l’obligation de porter le masque (que j’encourage tous les inconscients et relativistes à respecter). C’est ainsi que j’ai eu le bonheur d’assister cette semaine, dans le cadre d’un « mini » festival organisé par le Théâtre 14, à l’une des 3 représentations d’Ultragirl contre Schopenhauer. Lire la suite