Adapter un roman au théâtre, qui plus est d’un auteur aussi connu que Joseph Kessel (même si j’avoue à ma grande honte, quoique en réalité sans réellement de honte, ne pas avoir lu quoi que ce soit de lui), n’est pas chose aisée. Mais rien ne fait peur aux créateurs du spectacle vivant amoureux de littérature, et Eric Bouvron s’est donc prêté au double jeu de l’adaptation et de la co-mise en scène de cette œuvre, dans laquelle il joue également.
En Afghanistan (avant tous les problèmes que connaît le pays aujourd’hui, oui, je m’intéresse à la géopolitique même si je n’y connais rien) Ouroz, fils du grand Toursène, est un cavalier froid et fier, que rien ne semble pouvoir atteindre. Et pourtant, lorsqu’il apprend qu’il sera maître du cheval de son père s’il gagne le bouzkachi du roi – le plus grand tournoi du pays – il part avec une farouche détermination à emporter ce trophée. Seulement, il tombera malencontreusement de cheval, et son équipe sera victorieuse grâce à un autre de ses cavaliers qui réussira à monter sur le magnifique étalon. Lire la suite