Comme cela m’arrive de temps à autre, je vais commencer par parler d’« Un garçon d’Italie » en me disant qu’il m’est difficile d’en parler. Il ne s’agit pourtant pas ici d’une coquetterie ou d’une fausse modestie de blogueuse, juste de données factuelles. J’ai en effet eu l’occasion de découvrir cette très jolie pièce (et au fond c’est bien cela l’essentiel) dans des conditions un peu atypiques, soit dans un studio attenant en lieu et place de la salle où devait se dérouler la représentation donc sans possibilité de visualiser les effets de lumière prévus, sous la forme de « mise en espace » (à savoir que les comédiens sont à une étape de travail avancée, mais peuvent encore se saisir du texte de temps à autre), et avec une formidable comédienne (Maud Wyler), mais n’étant pas celle qui se produit habituellement (à savoir Manika Auxire).
Malgré ces aléas qui font justement tout le charme du spectacle vivant, il y a heureusement beaucoup d’éléments dont je peux parler. A commencer par l’adaptation de ce texte de Philippe Besson (je ne peux pas objectivement parler de Philippe Besson puisque j’adore tout ce que j’ai pu lire de lui), qui à l’origine est un roman transformé pour l’occasion en pièce de théâtre par Mathieu Touzé. Lire la suite