Tag Archives: prince charmant

3ème flemmardise interrogative : de l’amour de contes de fées

24 Nov

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Il est désormais de notoriété publique que les femmes doivent cesser de croire au prince charmant des histoires qu’on leur racontait petites avant d’aller dormir. D’abord pour une raison pratique : l’aristocratie est un peu passée de mode et avec elle, les princes, qui sont désormais une espèce en voie de raréfaction. Certes, vous pouvez toujours vous tourner vers les princes saoudiens, mais la vie de princesse saoudienne ne semble pas ressembler beaucoup aux contes que l’on nous racontait, le nombre impressionnant de vêtements mis à part.

Donc nous avons grandi et devons affronter la réalité, en apprenant à repérer les nazebroques, connards, indécis, immatures et autres parasites qui nous feront perdre du temps et l’ensemble de nos réserves lacrymales les hommes n’ayant pas le charme requis. Et à tenter de leur faire comprendre que nous ne ressemblons pas à l’image véhiculée de nous les femmes dans les romans et films. Parce qu’hélas, à l’heure où l’on nous demande à nous le sexe faible d’être réalistes, on présente à nos congénères du sexe fort une image totalement biaisée de leur future compagne. Dans les romans girly en effet, l’héroïne est en général une femme au statut précaire, ayant peu de conscience professionnelle, sachant à peine faire ses courses et certainement pas planter un clou, et dont la simple vue d’un homme, même du plus parfait abruti, suscite moult plans intégrant robe blanche et poussette pour peu qu’il ait un regard sexy et des tablettes de chocolat. Hommes qui me lisez à cette heure, au cas où vous auriez cru une seconde à ces clichés, sachez qu’ils sont complètement idiots (même si en effet, trop de femmes ont hélas un statut professionnel précaire, mais trop d’hommes également, la courbe du chômage n’aide pas…). Lire la suite

Cher Saint Valentin

13 Fév

st valentin

Cher saint Valentin, je t’écris parce que la dame de la météo vient de dire que demain, c’est ta fête. Moi, je croyais que demain, c’était un jour un peu comme la fête du printemps, la fête de l’Europe, halloween, la fête des merles moqueurs (qui n’existe pas encore, mais je milite activement pour l’introduire dans le calendrier) et tous les autres jours de ce genre, il fallait donner un nom au jour que l’on dédie aux amoureux et qu’une équipe de marketeurs s’était dit que valentin ça sonnait bien. C’est vrai que ça paraissait étrange aussi, même pour des communicants débutants en création de nom. Parce que Valentin, à part avec Romorantin et métropolitain, ça ne rime pas avec grand-chose (au cas où il vous prendrait l’envie de me contredire, il est vrai que 1001 rimes donne plein de suggestions comme lutin, bulletin, argentin, gratin, intestin, strapontin, matin, ou fretin, ce qui fait effectivement du choix, mais on reste loin du romantisme).

Donc tu as vraiment existé, et il est injuste que tant de gens profitent indûment du 14 février pour recevoir des fleurs et déguster un bon repas à la lueur des bougies sans même connaître ton histoire, laquelle, il faut le dire, mérite bien ton passage à la postérité. Voici donc, pour combler les lacunes de ceux qui me lisent :

« Saint Valentin était un médecin devenu prêtre à Rome au IIIè siècle. En 268, l’empereur Claude II, qui trouvait que les hommes mariés faisaient de mauvais soldats à cause de la dépendance à leur famille, fit abolir le mariage. Mais les jeunes fiancés continuèrent à venir trouver en secret Saint Valentin pour recevoir la bénédiction du mariage. Le prêtre fut donc arrêté et emprisonné. Pendant sa captivité, Saint Valentin se lia d’amitié avec Julia, la fille de son geôlier, une jeune aveugle. Un miracle se produit : la jeune fille, retrouva la vue. Juste avant d’être exécuté, il lui offrit des feuilles en forme de cœur avec le message suivant :  » de ton Valentin « … Mort martyr, décapité à Rome en 270, il fut enterré sur la voie Flaminienne où on lui rendit un culte. »

En lisant ça, je me suis dit que tu étais quand même un homme qui ne manquait pas de courage, ça m’a donc donné envie d’abord de te souhaiter une bonne fête, et puis aussi de t’écrire. Lire la suite

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