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Parfois, la vie ressemble un peu à un oscilloscope cathodique déficient avec des ondulations totalement incohérentes et beaucoup trop nombreuses. Depuis le mois de septembre, c’est peu ou prou le sentiment que j’ai à l’égard de la mienne. Trop de choses à gérer tout le temps et pas souvent les pauses nécessaires pour prendre un peu de recul. Néanmoins, au milieu des évènements qui se succédaient, j’ai tenté de réfléchir à ma vie amoureuse. Parce qu’entre les « tu es jeune, tu as bien le temps » (eh oui, même au 21ème siècle, les gens ne comprennent pas que le désir d’être en couple n’est pas qu’une question de temps de vie restant), et les « si tu veux des enfants, il faudrait que tu songes à te caser » (les mêmes gens, au 21ème siècle, ne se disent pas que peut-être qu’on y songe mais que les pensées ne donnent rien, et qu’on peut aussi ne pas être obsédée par sa date de « péremption » niveau maternité), il est parfois nécessaire de se demander où l’on en est. Ou plutôt pourquoi on est là. Personne ne l’avoue vraiment, mais tout le monde le fait, c’est ainsi quasiment depuis que le monde est monde.
Pour autant, se demander seule n’est pas forcément d’une grande évidence, parce que l’on n’a sur soi que son propre regard et qu’il manque d’extériorité. J’ai donc, sciemment pour une fois, interrogé des personnes que je connaissais plus ou moins bien, sur ce qui, à leurs yeux, pouvait faire obstacle à mon « casage » en bonne et dûe forme. Autant mettre les choses au clair tout de suite, il n’est ressorti de cette « opération vérité » aucune illumination géniale. Et si j’avais écouté tout ce qui m’a été dit, je serais sans doute atteinte d’au moins 5 psychopathologies notoires. Je tiens aussi à prévenir mes lecteurs les plus curieux qu’ils ne bénéficieront pas d’informations détaillées sur les conseils plus ou moins avisés que j’ai pu recevoir de ça et de là. Lire la suite