Archive | Humeurs du jour – moyens et bons moments RSS feed for this section

Misanthrope des transports en commun

22 Nov

En général, j’aime bien les gens. Enfin je crois. Tout au moins j’aime croire que je les aime bien. Peut-être me le fais-je seulement croire comme on aime à croire à la fée des dents quand on est enfant. Disons qu’en général j’essaie d’aimer bien les gens. Seulement il y a des moments où ce n’est pas simple parce que, admettons-le, les gens sont agaçants. Ou peuvent l’être. Peut-être se font-ils croire à eux-mêmes qu’ils sont parfaitement affables en tous lieux et à toute heure, simplement il y a des circonstances qui font ressortir leurs côtés agaçants. Et parmi ces circonstances il y a, toujours en général, l’usage des transports en commun. Et admettons-le également aux heures de pointe et/ou sur certaines lignes en particulier.  

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11ème bloguiversaire : impair et (temps qui) passe

8 Nov

Chaque année, la date anniversaire de la création de plumechocolat est l’occasion de faire un bilan sur ce blog. Et malgré mon amour des mots et mon attachement à ce blog, malgré le plaisir que j’ai à y laisser cours à ma créativité, à mes questionnements bobo-métaphysiques, à mon imagination, malgré l’envie de continuer à parler des spectacles vivants qui méritent d’être vus, des questions reviennent régulièrement : est-ce que j’arrête ou je continue ? est-ce que je fais évoluer la « ligne éditoriale » ou est-ce que je garde ce mélange de tout et de demi-riens ? est-ce que les lecteurs et lectrices sourient ou réfléchissent ou se posent aussi des questions en me lisant ou se disent-ils que tout cela est vraiment trop bobo-métaphysique et hors sol ? et surtout, pourquoi continuer à tenir un blog dans les années 2020 en sachant que c’est désespérément has been (question bobo-métaphysique entre toutes, je vous l’accorde) ?

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L’art délicat de ne pas penser comme il faudrait

3 Oct

Longtemps, j’ai, avec beaucoup de sincérité, fait mienne la pensée de mon entourage proche et en premier lieu de ma famille. Si cette attitude est fréquente et certainement normale dans l’enfance, j’ai continué à rester dans le moule pendant un temps assez conséquent. Sur la scolarité comme l’affectivité, sur la politique comme sur la religion, sur la ville comme sur la campagne, sur le travail comme sur les loisirs et sur d’autres sujets encore. je voulais penser et agir comme le ferait une « bonne fille » et plus tard comme une « affable jeune femme ».

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Complexe de banalité

9 Avr

Très longtemps, je me suis vue comme une grande timide lorsque je me retrouvais face à une ou plusieurs personnes inconnues, parfois même face à une ou plusieurs personnes connues d’ailleurs. Et il est vrai que la timidité était là. Malgré une amélioration très significative, elle est toujours présente, prête à ressurgir dans des occasions où je ne me sens pas « dans ma zone de confort ». Mais au final, ce qui la sous-tend depuis toujours, ce n’est pas tant une incapacité à créer un échange ou soutenir une conversation que l’impression de ne pas être « à la hauteur » des personnes auxquelles je fais face.

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Mais où va le monde ?

19 Mar

Lorsque l’on est de nature curieuse, l’on a généralement envie de savoir ce qui se passe aussi bien très près que près ou loin de chez soi. Et dans un monde hyperconnecté, l’accès à l’information sur les faits divers de la rue voisine comme sur ceux du bout du monde, au Vanuatu ou à Honolulu, est extrêmement facile. Et je fais donc partie, il faut l’avouer, de ces accros à l’information, consultant aussi bien le groupe Facebook de ma commune que les sites de nouvelles nationales et internationales (toute référence à Starmania n’est pas entièrement fortuite).

Cela fait évidemment longtemps que ce qui se passe loin de nous m’affecte, malgré la distance, du massacre de l’école de Peshawar en 2014 à la prise-éclair de l’Afghanistan lors du retrait des troupes américaines en 2021, allant de pair avec un quasi-anéantissement des droits des femmes. A ces violences guerrières qui sont hélas légion, du Yémen à l’Ukraine, d’Haïti à l’Ethiopie, se rajoute une montée en puissance des régimes très autoritaires ascendant totalitaires, qu’ils soient ou non officiellement considérés comme tels, parmi lesquels on peut compter là aussi de façon non exhaustive l’Iran, la Syrie, la Turquie, la Tunisie, Israël, le Venezuela, la Russie, la Biélorussie, la Chine, la Corée du Nord, le Soudan, le Tchad et quelques autres encore…

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Ça va ? Ça va ! Ça va…

26 Jan

Je ne sais pas pour vous mais me concernant, je ne compte plus le nombre de fois dans ma vie où j’ai entendu ces deux mots accolés. Qu’il s’agisse de démarrer une journée de travail, d’un dîner de famille, d’une soirée amicale ou de retrouvailles fortuites dans la rue ou le tram, il semblerait que les codes de savoir-vivre et de bonnes manières s’accordent tous sur l’à-propos universel de cette question rituelle.

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Finissons-en avec les histoires sans fin

3 Déc

Ce soir, de façon totalement impromptue, et alors que je n’avais plus vu un film sur grand écran depuis l’été 2020 (ne voyez là aucune corrélation avec l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, ni avec l’habitude prise durant les confinements covidiens de ne plus regarder d’œuvre audiovisuelles que sur grand écran), je me suis rendue, vous l’aurez compris, au cinéma. Je ne nommerai pas le film, puisqu’il a été le déclencheur de ma réflexion du soir, mais cela aurait pu être celui-ci comme un autre, et pour être précise, cela avait été déjà le cas d’autres films avant lui, comme de livres, de séries ou autres formes de récits.

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amenaviguante

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Broute le gazon

mais souris pas ! t'en as sur les dents !

cylklique

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rienaredire

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