Archive | novembre, 2015

Donner des mercis

26 Nov

merci 2

Aujourd’hui, dans les pays anglo-saxons, on célèbre Thanksgiving, qui est, comme nous le savons tous dès lors que nous tapons Thanksgiving sur la page de monsieur G pour atterrir sur la page de monsieur W le jour de « l’Action de grâce » (soit dit en passant, on s’en doutait un peu vu la construction du mot, sans avoir besoin d’une double thèse en anglais et en étymologie). Monsieur W nous apprend donc qu’à l’origine, Thanksgiving était une fête durant laquelle chrétiens et musulmans remerciaient Dieu de ce qu’ils avaient reçu pendant l’année en festoyant et en priant, ne me demandez pas de détails sur où quand, comment et pourquoi, ce n’est pas écrit sur la page, et prise d’une crise de paresse, je n’irai pas chercher plus loin.

Et puis au 17ème siècle, les gentils occidentaux dissidents de leur royal pays l’Angleterre sont venus sur les terres des gentils Amérindiens pour les coloniser en tout bonne amitié. Mais nos amis n’étaient apparemment pas trop débrouillards et les autochtones eurent un peu pitié de ces buveurs de thé patauds et ils leur apprirent à pêcher et à planter des céréales. Et en remerciement, au moment de la récolte, les colons les ont invités à un repas copieux, ils ont tous dansé et rigolé et sans doute bu, et comme c’était chouette, ils ont recommencé à faire ça régulièrement. Et aujourd’hui, les Américains  ont encore cette tradition au Canada en octobre et aux États-Unis le 4ème jeudi de novembre.  C’est une super occasion pour partir plus tôt du bureau, manger de la volaille et boire un liquide bizarre avec dedans du lait, un jaune d’œuf, du rhum et de la vanille qu’ils appellent lait de poule.

Lire la suite

Flip Fabrique

23 Nov

Il est difficile de parler de Flip Fabrique en disant autre chose que « c’était une soirée magique ». Ces circassiens canadiens de génie nous font nous sentir comme à la maison, tellement ils sont simples et accessibles. Et en même temps, ils nous font nous sentir au paradis tellement leurs numéros sont inaccessibles. Il y a Bruno Gagnon le trublion jongleur de la bande, Francis Julien le musicien à la force herculéenne, Hugo Ouellet Côté le beau gosse contorsionniste et expert ès marche à l’horizontale, Jérémie Arsenault aussi à l’aise au mât chinois qu’au diabolo, Christophe Hamel le pro des portés et des sautés sur trampoline et la génialissime Jade Dussault experte en cerceaux. Lire la suite

Presque le gros lot

22 Nov

presque-affiche-neutre-compresse-213x300

Presque le gros lot, c’est, comme son nom le suggère, une comédie qui parle de ticket gagnant au loto. Mais qui parle surtout d’une bande de jeunes plus vraiment jeunes qui se cherchent une aspiration. Et dont les plus équilibrés ne sont pas forcément ceux que l’on croit en apparence.

Christophe doit donc épouser Joyce, charmante jeune femme sexy ayant hérité de son père décédé un luxueux appartement à Neuilly la plaçant à l’abri du besoin, tandis que son fiancé apporte des revenus confortables obtenus d’un poste lucratif accessible aux diplômés de 3ème cycle. Joyce est obsédé par son apparence, et passe donc du club de sport au coiffeur et à la manucure, parfois accompagnée de son amie, ou plutôt faire-valoir Marjolaine, petite femme généreuse et un peu boulotte. Lire la suite

Le No Show

22 Nov

timthumb.php 

Pour ceux qui l’ignoraient, nos « cousins » du Québec tels que se définissent Francesca Bárcenas, François Bernier, Guillaume Boisbriand, Catherine Dorion, Hubert Lemire, Annabelle Pelletier Legros et Sophie Thibeault, les 7 acteurs du No Show, ne font pas que parler un langage délicieusement chantant différent du nôtre. Ils pensent, jouent et conçoivent aussi leurs spectacles différemment des nôtres. Et ça, c’est une excellente nouvelle parce qu’ils amènent une fraîcheur toujours bienvenue dans le milieu du spectacle (bon, ils nous ont aussi amené une température quasi-polaire mais on leur pardonne parce que leur entrain réchauffe le cœur). Lire la suite

Blondie et Brunette

22 Nov

blondie b

Le côté merveilleux de Paris, c’est de pouvoir découvrir des trésors au fond des impasses. Et il en est de même pour le spectacle vivant. C’est ainsi que j’ai passé un samedi soir dans la salle du Proscénium, bien cachée des regards dans le petit passage du Bureau, du côté du métro Charonne, aux anciens sièges de cinéma grands et confortables (ce qui n’est pas donné à toutes les salles). La pièce s’ouvre donc dans l’ambiance paisible d’un salon cossu où Lexie et Lili, amies de toujours ayant désormais un âge pouvant être qualifié d’avancé sans ambiguïté, devisent en buvant le thé (ou un sherry, j’avoue ne plus trop me souvenir de ce détail) lorsqu’arrivent les petits enfants de Lexie. Mais très vite, l’une des deux fait un malaise et est conduite chez le médecin. Pendant ce temps-là, Lou retrace à l’aide du journal intime de sa grand-mère l’histoire de cette incroyable amitié ayant traversé les décennies mieux qu’un très grand cru de vin.

Ces deux-là se sont connues à 20 ans dans un bar, lorsque Lexie, la blonde, s’est enfuie de son essayage de robe de mariée, dépitée d’épouser sous la pression parentale un homme ne lui procurant aucun sentiment. Dès ce premier échange, la folie et l’aplomb de Lili, femme photographe indépendante à une époque où peu lui ressemblent, contaminent Lexie, qui se libère du carcan familial portée par l’énergie de son amie. Lire la suite

Être vrai dans ses relations

18 Nov

Bruxelles Bruges  (48)

Ces temps-ci, j’ai le clavier qui me chatouille, l’envie d’écrire mille choses, des idées plein la tête, l’envie aussi de faire mille choses en plus. Et puis il faut faire des choix, alors ce soir, mon choix, c’est de parler du fait d’être vrai dans ses relations aux autres. Au cours des dernières années, mais surtout au cours des derniers mois, j’ai pu faire l’expérience de relations qui m’ont déçue. Et puis aussi de relations qui ont dépassé mes espérances. Parce que chaque médaille a deux faces bien sûr. Et j’essaie de ne pas me contenter d’en regarder une seule. Même si j’ai plus souvent été déçue qu’heureusement surprise ces derniers mois, la joie des bonnes surprises est souvent beaucoup plus puissante et porteuse que la tristesse ou l’apreté des mauvaises.

Et même si chaque cas est différent, même si chaque être est unique, même si chaque relation entre deux humains a son propre fonctionnement, il existe un dénominateur commun dans ce qui laisse des traces, positives ou négatives, et ce dénominateur, pour moi, c’est l’authenticité. D’abord envers soi. Envers et contre tout. Lire la suite

Mes nuits à t’attendre

17 Nov

mes-nuits-a-t-attendre

Vendredi 13 novembre 2015. Une envie de théâtre. Une pièce dans ma présélection des pièces que j’ai envie de voir (oui, je suis un peu une afficionada des listes mais passons). Un titre presque prémonitoire pour la soirée à venir. Et un gros coup de chance. Parce que le Laurette Théâtre où se joue cette pièce se situe rue Bichat à 10 mètres du restaurant « le petit cambodge » qui bientôt servira de cible à des terroristes. Mais là il est 20h et tout se déroule bien de A à Z pour cette pièce qui dure environ 1h. Le public et les comédiens ont quitté les lieux avant le drame. Le spectacle suivant a été visiblement épique mais aux dernières nouvelles, le personnel du théâtre a su gérer l’urgence et mettre tout le monde à l’abri. L’attente sera pour plus tard donc, celle, interminable, de comprendre ce qui se passe prostrée devant les sites d’informations. Là, il est temps de parler de ce spectacle.

Les nuits à attendre, ce sont celles de Lilly, comédienne ayant beaucoup sacrifié pour soutenir son conjoint, Cédric, et le promouvoir, par sa présence et surtout par ses relations, au rang de scénariste en vue. Seulement, Cédric n’aime plus Lilly, alors il la fait attendre interminablement, le soir ou plus longtemps. Et elle oscille entre peur, chagrin et colère, seule sur le canapé. Ne sachant pas s’il ne décroche pas son téléphone parce qu’il a eu un accident, qu’il lui est infidèle ou juste par caprice. Et elle alterne les tons dans ses messages, de l’inquiétude aux menaces, des supplications de donner de ses nouvelles aux soupçons qu’il est avec une autre, de l’ordre de la rappeler aux excuses. Lire la suite

amenaviguante

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Broute le gazon

mais souris pas ! t'en as sur les dents !

cylklique

Des images... et des mots

rienaredire

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Chroniques erratiques d'une emmerdeuse

Wandering City et tout le reste

Les confidences extraordinaires du Professeur Bang

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Étale Ta Culture !

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots