Aujourd’hui, dans les pays anglo-saxons, on célèbre Thanksgiving, qui est, comme nous le savons tous dès lors que nous tapons Thanksgiving sur la page de monsieur G pour atterrir sur la page de monsieur W le jour de « l’Action de grâce » (soit dit en passant, on s’en doutait un peu vu la construction du mot, sans avoir besoin d’une double thèse en anglais et en étymologie). Monsieur W nous apprend donc qu’à l’origine, Thanksgiving était une fête durant laquelle chrétiens et musulmans remerciaient Dieu de ce qu’ils avaient reçu pendant l’année en festoyant et en priant, ne me demandez pas de détails sur où quand, comment et pourquoi, ce n’est pas écrit sur la page, et prise d’une crise de paresse, je n’irai pas chercher plus loin.
Et puis au 17ème siècle, les gentils occidentaux dissidents de leur royal pays l’Angleterre sont venus sur les terres des gentils Amérindiens pour les coloniser en tout bonne amitié. Mais nos amis n’étaient apparemment pas trop débrouillards et les autochtones eurent un peu pitié de ces buveurs de thé patauds et ils leur apprirent à pêcher et à planter des céréales. Et en remerciement, au moment de la récolte, les colons les ont invités à un repas copieux, ils ont tous dansé et rigolé et sans doute bu, et comme c’était chouette, ils ont recommencé à faire ça régulièrement. Et aujourd’hui, les Américains ont encore cette tradition au Canada en octobre et aux États-Unis le 4ème jeudi de novembre. C’est une super occasion pour partir plus tôt du bureau, manger de la volaille et boire un liquide bizarre avec dedans du lait, un jaune d’œuf, du rhum et de la vanille qu’ils appellent lait de poule.