Archive | septembre, 2016

Batman contre Robespierre

15 Sep

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 Batman contre Robespierre fait partie de ce que l’on appelle le répertoire de l’absurde. A ce titre, en parler est compliqué puisque tout se joue sur le comique de situation, et plus encore sur son interprétation. On y suit les tribulations de Jean-Claude Barbès, un brave citoyen modèle avec un « bon job », une « sympathique épouse » et un « fils normal », qui, par une série de hasards malencontreux partant du rachat de sa société par une autre grosse société causant la suppression de son emploi, va finir par se retrouver seul en caleçon dans la rue à une vitesse presque vertigineuse. Lire la suite

4ème Flemmardise interrogative : les prochaines élections

12 Sep

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J’observe depuis quelques mois déjà un manque d’optimisme total face à la séquence électorale de 2017 en général, et à l’élection présidentielle en particulier. Cette désaffection totale pour un scrutin qui traditionnellement mobilise les foules ne va pas en s’arrangeant entre les bisbilles des primaires des Républicains, celles des Verts, et les ministres de l’économie qui démissionnent avec de grandes ambitions à peine masquées. Je vous rassure, je ne suis pas politologue et n’ai aucune envie de faire de la politique sur ce blog. Mais je me désole comme nombre d’autres de mes concitoyens (ne pas confondre avec cons citoyens, quoique de temps en temps nous ne nous sentons guère malins en voyant le résultat de nos votes ou engagements citoyens) de la situation actuelle, qui donne envie de passer son 23 avril au bord de la mer sans même faire de procuration. Et n’ayant pas de solutions à faire valoir, je me contenterai donc de questions : Lire la suite

Goguettes en trio (mais à quatre)

12 Sep

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J’ai découvert les goguettes en trio mais à quatre grâce à leur petit flyer l’an dernier au Théâtre Essaïon où ils étaient déjà programmés. J’ai été intriguée par ce nom et par le principe de faire des chansons d’humour sur l’actualité. Je me suis donc rendue sur une célèbre plateforme de vidéos et ai bravé pour la 453ème fois leur pénible publicité pour un test d’ovulation que je suis désormais capable de réciter entièrement par cœur, bruitages compris (parce qu’il semblerait que les femmes de mon âge ont besoin qu’on leur rappelle plus de 453 fois qu’elles ovulent et qu’il faudrait s’occuper de repeupler la France histoire qu’il y ait encore des gens pour remplir les caisses vides des régimes de retraite complémentaires dans 20 ans) pour découvrir Aurélien Merle, Stan, Valentin Vander et Clémence Monnier (oui, ce groupe est à peine plus mixte qu’un conseil d’administration mais on leur pardonne, ils sont drôles eux au moins). Naturellement j’ai adoré.
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Scènes ordinaires de nos vies débiles

11 Sep

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Souvent, le théâtre a vocation à nous emmener dans un univers lointain pour nous faire oublier le quotidien. Les deux auteurs de « Scènes ordinaires de nos vies débiles », David Friszman et Nicolas Maury ont fait un choix exactement inverse : nous emmener dans un univers quotidien pour le rendre lointain.

De prime abord, on pourrait donc croire que le spectacle risque de manquer de piment. Quoi de plus banal, en effet, que de voir des sketches, même écrits avec humour, sur l’achat d’une baguette de pain ou d’assister, façon inception, à une répétition de théâtre au milieu d’un spectacle de théâtre. Lire la suite

Discrète

2 Sep

Berlin Août 2016 (131) 

Discrète. C’était sans doute le mot que la plus grande partie de son entourage aurait employé si on leur avait demandé un seul mot pour la décrire. Elle-même aurait sans doute employé le même terme, bien que l’idée de réduire une personne à un seul mot, à commencer par elle-même, soit en totale contradiction avec son regard sur les gens, là aussi en commençant par elle-même. Elle était de ces personnes que l’on ne remarque jamais ou rarement, dès lors qu’elle n’était pas seule face à face avec son interlocuteur. Elle en était consciente et regrettait parfois ce sentiment de transparence mais la plupart du temps, elle ne s’en formalisait pas. Elle appréciait même le confort que lui procurait son caractère effacé, lui permettant d’écouter les conversations sans se sentir obligée d’y intervenir, et lui évitant du même coup les inimitiés que peuvent faire naître les positions très tranchées ou polémiques des personnes plus exubérantes.

Sa discrétion n’était pas pour autant synonyme d’une quelconque mièvrerie, d’une timidité maladive ou d’une absence d’opinion sur la politique, la météo, la protection des animaux et autres sujets qu’abordent traditionnellement les groupes de connaissance ou d’amis. Elle n’avait en effet aucune difficulté à s’exprimer lorsque, à de rares occasions, quelqu’un se tournait vers elle pour lui demander « et toi, t’en penses quoi ? ». Elle savait alors fournir une réponse concise sur un ton très calme, qui contentait l’assistance et lui permettait de retourner à l’indifférence relative dans laquelle le groupe la tenait jusqu’alors. Elle se plaisait alors à assimiler les propos des uns et des autres, à les malaxer intérieurement comme un gros bloc de pâte à modeler et à s’envoler dans ses pensées, imaginant ce qu’allait répondre untel ou unautretel présent ce jour-là ou une autre personne de sa connaissance, tout en continuant à suivre les conversations d’au moins une oreille, ne serait-ce que pour le cas où on lui demanderait effectivement son avis sur ce qui venait de se dire. Lire la suite

amenaviguante

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Broute le gazon

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