Comme cela est parfois arrivé sur ce blog, le spectacle dont il est question n’est à l’heure où j’écris ce billet plus programmé. Et les représentations de cette fin d’année ont été très rapprochées et (hélas) peu nombreuses, dans la très belle salle du 13ème Art, qui, pour les Parisiens les plus anciens, était naguère une salle de cinéma située (c’est toujours le cas) dans le centre commercial Italie 2. Il est également difficile de bien en parler, puisque la danse se regarde avec ses 5 sens en éveil plus qu’elle ne se raconte.
Voilà. Dix ans déjà que plumechocolat existe. Je vais d’abord me permettre un peu de fierté pour avoir continué inlassablement à écrire mois après mois, même quand l’inspiration venait moins, même en sachant que mes écrits étaient lus par infiniment moins de personnes que ceux récompensés par les prix littéraires (et en passant de 45 000 à 6000 pages vues par an selon les statistiques un peu bancales de wordpress), même en ayant conscience que les blogs ne sont plus du tout à la mode. Et puis en allant jeter un coup d’œil aux articles, je vois que j’en ai tout de même écrit plus de 800. Evidemment le rythme a lui aussi un peu ralenti, surtout depuis 2 ans, mes soirées et week-ends étant « un peu » occupées par « notre miracle de 2020 » et laissant moins de temps pour coucher mes mots sur clavier.
Lorsque j’ai vu l’affiche de Smile pour la première fois à la fin de l’été, j’ai été immédiatement intriguée et interpellée par ce parti pris original d’un « spectacle en noir et blanc ». Sans regretter aucunement l’époque des films d’antan, je ne leur en trouve pas moins un certain charme et certains font évidemment partie des incontournables, tout comme leurs successeurs des premiers temps du technicolor. L’idée de ressusciter l’âme du cinéma d’avant-guerre sur scène me plaît ainsi particulièrement. Quand en plus j’ai découvert que l’histoire de Smile parle de Charlie Chaplin, évidemment la question d’aller découvrir ne se posait plus. Et, cerise sur le gâteau, les représentations parisiennes ont lieu à la Nouvelle Eve, cabaret lui aussi au charme désuet permettant de se projeter dans une ambiance intimiste grâce aux petites tables sur lesquelles il est bien évidemment possible pour l’occasion de déguster un verre de brandy ou autre breuvage plus moderne (puisqu’on en a le temps avant le lever de rideau).
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