Les funambules – Elles

Les lecteurs et lectrices de ce blog ont pu voir que le Théâtre Essaïon fait partie des salles pour lesquelles j’ai une tendresse particulière. Et sans avoir suivi leurs 10 ans d’aventure, j’apprécie également le collectif les Funambules dont j’avais eu la joie de découvrir la comédie musicale 31 il y a de cela quelques années déjà qui sensibiliait à la lutte contre l’homophobie et plus largement contre les discriminations et louait l’amitié et le partage. Aussi quand j’ai vu que les Funambules se produisaient à l’Essaïon pour un concert parlant des femmes, m’y rendre était une évidence. Et, petite cerise sur le gâteau, mon fichier Excel me dit que c’était mon 40^ème spectacle à l’Essaïon. Un chiffre parfait pour la quadragénaire que je suis.  

Quelques notes qui clignotent

Si j’avais des pouvoirs magiques
J’embellirais la vie en musique

Une ronde pour que les sourires abondent
En envoyant partout des bonnes ondes  
Une blanche pointée pour écouter
Les pensées des autres sur les gens d’à côté
Une noire sortie d’un vieux grimoire
Pour faire la place aux belles histoires
Une croche qui doucement s’approche
Pour ne plus glisser ou s’écorcher sur les roches

L’art délicat de ne pas penser comme il faudrait

Longtemps, j’ai, avec beaucoup de sincérité, fait mienne la pensée de mon entourage proche et en premier lieu de ma famille. Si cette attitude est fréquente et certainement normale dans l’enfance, j’ai continué à rester dans le moule pendant un temps assez conséquent. Sur la scolarité comme l’affectivité, sur la politique comme sur la religion, sur la ville comme sur la campagne, sur le travail comme sur les loisirs et sur d’autres sujets encore. je voulais penser et agir comme le ferait une « bonne fille » et plus tard comme une « affable jeune femme ».