En préalable de ce billet, je voudrais dire que j’ai un profond respect pour le marketing, d’autant plus grand que quand j’étais jeune (oui, je sais, je le suis toujours), je nourrissais l’espoir un peu fou de devenir marketeuse. J’ai même poussé ma vocation jusqu’à obtenir un diplôme de mercatique qui m’a permis, parce que la logique n’est pas toujours mon fort, de finalement ne jamais appliquer ce que j’avais appris grâce à une conjonction de facteurs qu’il serait trop long de narrer ici, mais tournant principalement autour du nombre plus élevé de personnes ayant un diplôme en marketing que de postes à pourvoir dans ce même domaine. Bref, après cette longue introduction totalement narcissique (comme l’ensemble de ce blog cela dit en passant, parce que pourquoi tenir un blog si l’on n’est pas un tout petit peu atteint d’un besoin narcissique de valorisation de soi-même diraient sans doute Jung et Gérard Miller), je tiens à redire que j’aime bien le marketing. Les promotions, la mise en valeur en tête de gondole, les mailings ciblés, le changement de packaging, les marques ombrelles, les matrices SWOT et autres techniques de prix psychologiques m’intéressent toujours.
Mais bon, parfois, il faut avouer que les choses vont trop loin et que l’on se demande à quoi ont pensé le chef de produit et le directeur marketing en haut du 43ème étage de leur tour de la Défense. Surtout lorsque l’on veut acheter un produit cosmétique. Par exemple un vulgaire shampooing. Eh bien, sachez mesdames et messieurs qu’un vulgaire shampooing, cela n’existe plus qu’au fin fond de l’étagère du bas de votre parapharmacie, et encore. Lire la suite