Archive | octobre, 2015

Les réponses à une infinité de questions de rêve

30 Oct

J’ai eu cette semaine l’heureuse surprise de figurer sur la liste de la sympathique Léopoldine pour les Infinity Dreams Blog Awards. Ce nom a certes une consonance un peu grandiloquente et prétentieuse, mais il s’agit uniquement d’une initiative visant à inciter des blogueurs ou personnes sympathiques et talentueuses écrivant sur des sites ludiques de sites de qualité à titre non professionnel à en dire plus sur eux, et à mettre en lumière d’autres personnes que l’on aime lire régulièrement, pour différentes raisons. Je remercie donc la reine des escapades pour avoir fait passer cette chaîne fraternellement scripturale qui n’est assortie d’aucune menace de mort si elle ne circule pas, ni promesse de bonheur éternel si elle se transmet bien.

Concrètement, pour toutes les personnes qui aiment bien comprendre de façon structurée, il s’agit donc de suivre les étapes suivantes :

  • Resituer l’article dans son cadre, ce que je viens de faire
  • Répondre aux 11 questions posées par celui ou celle vous ayant nominée et rajouter 11 informations sur soi, partie éminemment narcissique et complexe lorsque l’on veut trouver 11 points susceptibles d’intéresser un minimum ceux qui les liront
  • Proposer à son tour à des blogueurs ou web-écrivains amateurs que l’on aime bien de se livrer à ce jeu de questions réponses en leur soumettant 11 questions ludiques et bienveillantes
  • Remercier les lecteurs de flatter mon égo en faisant comme si ma petite personne les intéressait.

1/ Quel est votre petit plaisir coupable ?

Les sucreries. Surtout celles avec du chocolat dedans mais pas que.

2/ Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

A Paris, en Ecosse, au Canada, toujours salariée ou indépendante, il peut se passer tellement de choses en dix ans…. Enfin peu importe où je suis tant que j’ai près du cœur des gens que j’aime.

3/ Quel votre premier bon souvenir au théâtre ?

Le premier remonte donc au collège, pour une représentation du « songe d’une nuit d’été » à la cartoucherie de Vincennes. La pièce se jouait sous un chapiteau dans ce bout de campagne à 10 minutes de Paris, et les acteurs étaient en hauteur, jouant sur des filets de sécurité. Ça avait un côté fascinant, surtout que je n’étais encore jamais rentrée sous un chapiteau.

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Carmen à tout prix

27 Oct

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Carmen à tout prix est une sorte d’OVNI dans le paysage du spectacle vivant. Ni pièce, ni comédie musicale, ni opéra, ni véritable parodie, et en même temps tout cela à la fois, c’est la recette née de l’imagination très fertile de Sophie Sara qui l’a écrite en plus d’en interpréter l’un des rôles. Le point de départ de l’histoire est l’impossibilité pour le directeur d’un théâtre déjà très fortement endetté de jouer la représentation de Carmen prévue le soir-même du fait d’une grève très suivie des intermittents du spectacle. Ce pitch pourrait faire penser à d’autres pièces surfant sur la vague de ce scénario catastrophe, et la trame est en effet similaire, mais elle explore les possibilités offertes par l’absence des comédiens, de l’orchestre et des techniciens avec un perfectionnisme déjanté qui lui fait mériter les titres de noblesse du genre. Lire la suite

Quand souffle le vent du Nord

23 Oct

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Que vous ayez lu ou pas lu le best-seller allemand « quand souffle le vent du nord » de Daniel Glattauer, vous pouvez sans aucune crainte venir voir cette pièce au Ciné 13 Théâtre, qui comme le savent ceux qui me lisent régulièrement, est l’une de mes salles préférées, surtout les trois premiers rangs équipés de moelleux et larges canapés et fauteuils rouges en cuir. Si toutefois pour une raison ou une autre, vos craintes demeurent malgré cette première recommandation, vous devriez ressortir heureux(se) de votre soirée si : vous avez envie de rire, vous aimez les échanges épistolaires, vous vous interrogez sur l’amitié homme-femme, vous appréciez les spectacles sans temps mort, vous êtes curieux des relations 2.0, et plus encore si vous avez répondu intérieurement oui à plusieurs de ces propositions.

Quand souffle le vent du nord, c’est donc l’histoire d’Emmy, qui, en voulant résilier par Internet son abonnement à un magazine semble-t-il un peu vieillot (type Veillée des Chaumières pour les connaisseurs), se trompe d’adresse et envoie sa demande à Léo en intervertissant 2 lettres. N’ayant pas de réponse de l’éditeur du magazine, elle insiste jusqu’à ce que Léo prenne la peine de lui signaler l’erreur. De là va naître une correspondance par e-mail d’abord distante et espacée puis de plus en soutenue et rapprochée.

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Alexandre Poulin en concert, ou mon expérience de groupie de chanteur québécois

15 Oct

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Je dois ce soir vous faire l’aveu très particulier de mon inclination déjà très ancienne pour l’accent québécois, et plus récente pour la langue québécoise, que j’ai pu découvrir par l’intermédiaire de pièces de théâtres, livres et de quelques films récents, pour ne citer que ceux-là Starbucks dans le registre comique et Gabrielle dans le registre poignant. A mes heures perdues, pourtant peu nombreuses, j’aime aussi écouter les podcasts d’Ici Radio Canada. Bref, je suis accro à ce que produisent nos amis francophones d’Amérique du Nord.

Alors naturellement, de découverte en découverte, j’ai fini je ne sais trop comment par découvrir a chanson « l’écrivain » d’Alexandre Poulin, et j’ai été émue profondément par le texte relevé par la guitare (ah, la guitare, un indémodable pour faire naître la groupie en l’auditrice que je suis). Et puis j’ai découvert plusieurs autres de ses autres chansons. J’ai bougé mon body (excusez la ringardise de cette expression) au son de « comme des enfants en cavale ». J’ai failli pleurer en entendant « entre chien et loup ». J’ai rajouté quelques titres à mes playlists et je les écoutais de temps à autre. Et puis lundi matin, ayant envie de voir un spectacle le soir-même, je regarde la programmation du jour (le lundi, la programmation est plus facile à checker, vu que que c’est l’équivalent du dimanche pour les théâtres, donc relâche pour un bon deux tiers des salles). Et surprise, je découvre qu’Alexandre Poulin a traversé l’océan et est à Paris pour la semaine à l’Auguste Théâtre, petite salle située au calme dans une mignonne impasse du 11ème arrondissement. Là j’hésite entre la raison et puis toutes ces émotions ressenties en l’écoutant chanter à l’intérieur de mon ordinateur. Et puis je me dis qu’Alexandre a traversé l’océan rien que pour moi (enfin sans le savoir évidemment) et qu’il ne le refera sans doute pas de sitôt. C’est donc décidé, je vais être sa groupie. Lire la suite

Candidature à pourvoir : Consultante manager en management du consulting

13 Oct

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Il m’arrive régulièrement en tant que « jeune cadre active de la génération 3.0 » (ne me demandez pas ce que ces mots accolés veulent dire, séparément je sais que jeune veut normalement dire moins de 30 ans, qu’un cadre est un objet servant à exposer des images, qu’active est un adjectif désignant une personne qui fait autre chose que larver sur son canapé, qu’une génération est une notion approximative désignant selon le cas des gens nés dans un intervalle de 5 ans, de 10 ans ou de 25 ans et que 3.0 est approximativement égal à  Pi-0,14159265359), bon après cette parenthèse, vous avez sans doute oublié le début de cette phrase qui n’arrive pas à la cheville de celles de José Saramago, donc je reprends : il m’arrive, disais-je, en tant que « jeune cadre active de la génération 3.0 » de recevoir ou de consulter volontairement des offres d’emploi (oui, toutes ces digressions pour une chute aussi banale, je sais, c’est décevant, mais enfin que voulez-vous, c’est la crise sur ce blog aussi, et je crée du contenu avec les moyens du bord qui ne sont pas bien élevés en cette période post-rentrée avec des impôts à payer avant d’embrayer sur les cadeaux de Noël, bref, évitez de trop vous plaindre).

Après cette introduction dont on peut dire en étant gentil qu’elle frise l’imbitable lourdingue, je souhaiterais donc parler de ces annonces que je vois régulièrement passer, et qui ne me semblent guère plus légères que ma phrase précédente. Évidemment, l’objectivité me force à admettre que dans certains cas hélas trop rares, on comprend à peu près ce qui est attendu des futurs candidats et que ces attentes sont réalistes. Mais dans de nombreux autres cas, on se demande si l’on a ressuscité feu le célèbre pipotron tant les termes sont vagues et ressemblent au chapitre 1 du recrutement pour les nuls, ou s’il s’agit du rêve éveillé d’un plaisantin qui souhaiterait un mix entre James Bond, Einstein, Barack Obama et Chateaubriand réunis dans un corps éternellement jeune.

Ayant un certain goût pour l’absurde d’une part, et pour l’humour d’autre part, j’ai donc décidé de poster à mon tour une annonce sur le même modèle que celles que j’ai pu lire (tout forçage de trait éhonté est bien entendu purement volontaire).

Titre : consultante manager en management du conseil (j’ai en effet une affection particulière pour le titre de consultante que je n’ai hélas jamais réussi à obtenir durant ma carrière encore courte). Lire la suite

Orphans

9 Oct

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Il m’aura fallu douze visites au Théâtre Essaïon avant de parler de ce lieu sur mon blog. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir passé des moments forts dans ce lieu, mais le fait est que je l’ai davantage fréquenté avant la création de ce blog que depuis. Situé dans une petite impasse à 5 minutes à pied de l’Hôtel de Ville, ce petit théâtre dynamique transporte le spectateur très loin du quotidien, les deux salles étant situées en sous-sol, dans des caves voûtées qui semblent un peu hors du temps, et créent une atmosphère intimiste et surranée qui séduit d’emblée.

C’est dans la plus grande des deux salles que j’ai eu la chance de découvrir Orphans, adaptation d’une pièce américaine écrite par Lyle Kessler en 1983. Deux frères abandonnés par leur père et ayant perdu leur mère très jeunes vivent à Philadelphie. L’aîné, Treat, est d’une violence souvent incontrôlable et incontrôlée dont il se sert pour commettre de menus larcins permettant de les nourrir tous les deux. Le second, Philip, curieux de tout et très intelligent, est confiné dans leur logement par son frère, qui a réussi à lui faire croire qu’il souffrait d’allergie à lair extérieur et lui interdit de surcroît la lecture, et plus largement toute forme de culture, le frappant régulièrement lorsqu’il a le malheur de lire le journal. Lire la suite

Le cerveau en(fumé(e))

5 Oct

enfumé 

Loin de moi l’idée de vous apporter la moindre connaissance scientifique sur le cerveau, mes connaissances en neurologie n’ont d’égale que mon incapacité à résoudre une intégrale ou une dérivée partielle (mes connaissances mathématiques s’arrêtent en effet à peu près à la résolution d’une équation de type règle de trois).

Mais comme chacun d’entre vous, je suis dotée de l’équipement corps humain complet avec peau, musccles, os, tête et cerveau. Et ce dernier n’aime pas trop se reposer. Au contraire, il aime beaucoup jouer les éponges avec tout ce qui le traverse, mémorisant ceci, achoppant sur cela, maturant cette autre information, cherchant à en savoir plus sur encore une 4ème chose…bref cette incroyable machine humaine semble n’être jamais à satiété. Et le reste de mon humanité s’en accommode assez bien en règle générale. Lire la suite

amenaviguante

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Broute le gazon

mais souris pas ! t'en as sur les dents !

cylklique

Des images... et des mots

rienaredire

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Chroniques erratiques d'une emmerdeuse

Wandering City et tout le reste

Les confidences extraordinaires du Professeur Bang

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Étale Ta Culture !

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