Archive | Où je divague et fais mes gammes RSS feed for this section

Lettre à la danse

21 Avr

Madame danse, ou plutôt devrais-je dire mesdames danses tant il existe de façon de danser, par commodité toutefois je m’adresserai à vous au singulier,

Vous êtes une actrice souvent à l’arrière-plan de nos existences et pourtant, rares sont les personnes qui n’ont jamais eu affaire à vous. Le plus souvent, vous faites votre apparition subrepticement, a travers quelques pas désordonnés de bambins se tenant la main ou s’accrochant à celle d’un parent, au son de la capucine ou du pont d’Avignon dans l’hexagone ou des comptines pour le premier âge se transmettant de siècle en décennie dans chaque pays.

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7ème flemmardise interrogative : Babar

11 Mar

Comme beaucoup d’enfants avant et après moi, j’avais un souvenir un peu magique de pas mal des histoires que l’on me racontait enfant, avant qu’ayant appris à lire, je ne les dévore en boucle. Et parmi ces contes, Babar m’avait laissé un souvenir un peu magique. Certes, plus de trois décennies ont passé et les livres de Jean de Brunhoff sont désormais nonagénaires. Mais en les relisant en tant que « maman » (et aucunement mère éléphante), outre le caractère désuet et ancré dans une époque très différente des années 2020, la quantité d’incohérences et de situations à la limite de l’ubuesque a soulevé une foule de questions dans mon esprit. Celles-ci concernant uniquement les premiers récits, sans doute la liste à la Brunhoff s’allongerait-elle encore en allant explorer les aventures imaginées par le fils du créateur du plus célèbre roi des éléphants.

Pourquoi Babar, lorsqu’il fuit le chasseur qui a tué sa mère, va-t-il vers la ville plutôt que de s’assurer de l’avoir semé avant de retrouver ses cousins, oncles, tantes et amis ? Et où est le papa de Babar (question de mon fils ayant déclenché toutes celles posées ici) ?

La vieille dame a-t-elle un don de télépathie pour deviner que Babar souhaite un costume ? Combien d’argent contient son porte-monnaie pour permettre au « petit » éléphant d’acheter autant de vêtements et de s’offrir une séance chez le photographe ?

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Les métiers que l’on souhaitait exercer enfants à l’épreuve de la vie réelle

27 Fév

Enfants, lorsque les « grands » nous interrogeaient sur le métier que nous envisagions pour plus tard, lorsque nous serions grands nous aussi, nous fourmillions d’imagination. Et nous citions des métiers qui nous paraissaient prestigieux parce que les histoires que nous lisions ou ce que nous nous en imaginions leur conféraient un prestige qui nous paraissait attirants. Et pourtant, si l’on y regarde de plus près, bien de ces vocations précoces finissent aux oubliettes. Petit tour d’horizon non exhaustif de ces désirs d’enfants non concrétisés et de leur désirabilité à l’épreuve des critères d’adultes :

Roi / Reine / Président.e de la République : ces métiers un peu hors du commun ne manquent évidemment pas d’attractivité, que l’on ait 5 ou 55 ans. Logement de fonction spacieux et luxueusement meublé et décoré dans les meilleurs quartiers de la capitale, résidence(s) secondaire(s) pour les monarques, rémunération confortable voire très confortable, chauffeur privé (jamais d’attente en gare ni à l’aéroport), pouvoir et influence, visites aux puissants et puissantes de ce monde, la vie de chef.fe d’Etat recèle d’atouts difficiles à dénigrer. Malgré tout, la responsabilité immense souvent assortie d’un vieillissement accéléré, les déplacements permanents, les dossiers et informations à intégrer en permanence, la nécessaire vigilance à chaque phrase ou expression prononcée en public, les risques géopolitiques, l’obligation permanente de disponibilité et autres contraintes peuvent faire réfléchir à deux fois avant de briguer la place suprême. D’autant que les chausse-trappes des adversaires déçus ne manquent pas, plus encore pour les présidents ou présidentes démocratiquement élus dans des républiques non bananières et n’ayant pas réussi à faire passer une loi les rendant rééligibles à vie ou quasiment. Quitte à poursuivre ce dessein, briguer le titre de despote paraît plus sûr et avantageux (propos ironique vous l’aurez je l’espère compris, expérience à éviter de tenter sur votre territoire).

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Lettre aux livres

29 Jan

Chers livres,

Vous êtes un peu les derniers des mohicans de notre ère digitalo-numérique, rescapés du temps des papyrus et des parchemins et proliférant toujours, ayant conservé vos salons, vos deux rentrées annuelles comme les écoliers et vos prestigieux prix nationaux et internationaux.

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Prendre ou ne pas prendre de bonnes résolutions

14 Jan

Alors qu’une nouvelle année démarre, l’on voit fleurir les propositions (barré) injonctions à passer janvier sans alcool ni chocolat ni maquillage en minutant ses douches à 1 minutes 42 secondes, les challenges de l’hiver ou du semestre pour devenir champion-ne de foot-tricot en quelques semaines et/ou réduire ses déchets de 50%, les articles web ou papier sur les « 5 piliers pour une année réussie » et les « posts inspirants » d’ex-cadres-workaholiques devenus sophro-balafon-thérapeutes.

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11ème bloguiversaire : impair et (temps qui) passe

8 Nov

Chaque année, la date anniversaire de la création de plumechocolat est l’occasion de faire un bilan sur ce blog. Et malgré mon amour des mots et mon attachement à ce blog, malgré le plaisir que j’ai à y laisser cours à ma créativité, à mes questionnements bobo-métaphysiques, à mon imagination, malgré l’envie de continuer à parler des spectacles vivants qui méritent d’être vus, des questions reviennent régulièrement : est-ce que j’arrête ou je continue ? est-ce que je fais évoluer la « ligne éditoriale » ou est-ce que je garde ce mélange de tout et de demi-riens ? est-ce que les lecteurs et lectrices sourient ou réfléchissent ou se posent aussi des questions en me lisant ou se disent-ils que tout cela est vraiment trop bobo-métaphysique et hors sol ? et surtout, pourquoi continuer à tenir un blog dans les années 2020 en sachant que c’est désespérément has been (question bobo-métaphysique entre toutes, je vous l’accorde) ?

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Lettre aux jolis mots

3 Nov

Chers jolis mots,

En cette période houleuse où la tempête Ciaran ne constitue qu’une vaguelette face aux éruptions non contrôlées de violences, de répression et de guerres atrocement sanglantes et qui semblent sans issue, où les polémiques et les annonces anxiogènes se succèdent sans interruption, vous êtes l’un des remparts à la désespérance de ce monde dont la beauté et l’humanité semblent parfois fondre plus rapidement et drastiquement que la calotte glaciaire.

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amenaviguante

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Broute le gazon

mais souris pas ! t'en as sur les dents !

cylklique

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