Archive | novembre, 2014

3ème flemmardise interrogative : de l’amour de contes de fées

24 Nov

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Il est désormais de notoriété publique que les femmes doivent cesser de croire au prince charmant des histoires qu’on leur racontait petites avant d’aller dormir. D’abord pour une raison pratique : l’aristocratie est un peu passée de mode et avec elle, les princes, qui sont désormais une espèce en voie de raréfaction. Certes, vous pouvez toujours vous tourner vers les princes saoudiens, mais la vie de princesse saoudienne ne semble pas ressembler beaucoup aux contes que l’on nous racontait, le nombre impressionnant de vêtements mis à part.

Donc nous avons grandi et devons affronter la réalité, en apprenant à repérer les nazebroques, connards, indécis, immatures et autres parasites qui nous feront perdre du temps et l’ensemble de nos réserves lacrymales les hommes n’ayant pas le charme requis. Et à tenter de leur faire comprendre que nous ne ressemblons pas à l’image véhiculée de nous les femmes dans les romans et films. Parce qu’hélas, à l’heure où l’on nous demande à nous le sexe faible d’être réalistes, on présente à nos congénères du sexe fort une image totalement biaisée de leur future compagne. Dans les romans girly en effet, l’héroïne est en général une femme au statut précaire, ayant peu de conscience professionnelle, sachant à peine faire ses courses et certainement pas planter un clou, et dont la simple vue d’un homme, même du plus parfait abruti, suscite moult plans intégrant robe blanche et poussette pour peu qu’il ait un regard sexy et des tablettes de chocolat. Hommes qui me lisez à cette heure, au cas où vous auriez cru une seconde à ces clichés, sachez qu’ils sont complètement idiots (même si en effet, trop de femmes ont hélas un statut professionnel précaire, mais trop d’hommes également, la courbe du chômage n’aide pas…). Lire la suite

Frederic Zeitoun dans l’histoire enchantée du petit juif à roulettes

18 Nov

 

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Le titre à la fois drôle et provocateur de cette pièce, que vous aurez certainement noté et qui peut-être est la raison pour laquelle vous parcourez ces lignes, donne bien le ton du spectacle. Frédéric Zeitoun est donc un petit homme juif un fauteuil roulant (d’où le titre), connu des gens qui se lèvent tôt en tant que chroniqueur de Télématin et de C’est au programme, également parolier de plusieurs chanteurs français.

Mais le petit homme au sourire bien ancré ne se contente pas d’écrire des chansons pour les autres, il a parfois envie de les chanter. Et puis d’écrire des textes entre les chansons. Pour cela, il a choisi la scène du Petit Hébertot pour ce « 3 en scène » avec la pétillante Cécile Girard, violoncelliste ange gardien (et qui a elle même conçu son seul en scène, Violoncelle sur canapé, actuellement hélas plus à l’affiche) et le faux maladroit accordéoniste Anthony Doux. Et pendant 1h20, il se raconte en tant qu’enfant différent puis adulte différent, sans pathos mais sans faux semblant non plus, avec les hauts et les bas de sa vie. Lire la suite

Et si on recommençait ?

17 Nov

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Découvrir un texte d’Eric-Emmanuel Schmitt est souvent un plaisir. Le découvrir en plus sur les planches est potentiellement un double plaisir. Et cette pièce tient pleinement ses promesses. Comme souvent avec l’auteur, ce qui compte, ce n’est pas tant l’histoire que ce qui anime les personnages. Et ces personnages sont tous hauts en couleurs.

Alex, homme ayant atteint la soixantaine, vient ainsi revisiter la maison de sa grand-mère, dans laquelle il a laissé tant de souvenirs, et surtout ceux de sa jeunesse. Par un étrange coup du sort, il se retrouve en immersion dans sa vie d’alors, voyant son moi d’à peine 20 ans à l’heure d’une décision cruciale pour son avenir. Lire la suite

La onzième bougie

15 Nov

Ce texte est une participation à la Team Ecriture qui donne toujours d’agréables défis à réaliser. La contrainte était la suivante : écrire une histoire se passant en bord de mer, un jour de pluie, en intégrant les mots voyages de noces, boîte et mordu. Les liens vers les autres participation se trouvent à la fin de ce billet.

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Ce week-end au bord de la mer, c’était son idée. Et elle avait eu raison de me pousser à l’accompagner. Malgré la pluie typique du pays basque, celle qui peut ne pas s’arrêter du lever du soleil à l’heure de l’apéritif, voire plus tard. 55 années avaient passé, mais pourtant, ces grandes plages totalement vides en cette fin de septembre semblaient ne pas avoir pris une ride. Je dois avouer que j’avais beaucoup d’appréhension à revenir sur ces lieux. Biarritz, Espelette, Guéthary, tous ces lieux que nous aimions tant, Madeleine et moi, depuis que nous les avions découverts pendant notre voyage de noces, en 1959. Depuis, nous y étions retournés tous les 5 ans pour une nouvelle lune de miel. Souffler une bougie pour chaque 5 ans en admirant le coucher de soleil au rocher de la vierge. Seulement, Madeleine était partie voir la vierge trois ans plus tôt, me laissant seul avec mes dix bougies. Jamais je n’aurais pensé y retourner. Mais l’insistance de notre petite-fille avait fini par avoir raison de mes résistances. Lire la suite

Vos envies du mois – Novembre

12 Nov

Alors que les feuilles d’automne commencent à former leur habituel tapis pour le plus grand bonheur des enfants qui peuvent profiter dans les parcs de la relative douceur des températures pour la saison, c’est aussi l’heure de vous révéler les envies reçues ce mois-ci. Et pour cette troisième édition Ceinwynn, qui tient une boîte à merveille et exerce en parallèle comme journaliste désinformée, nous confie avec sincérité et simplicité son souhait de vous donner des mots à lire :

Dans les jours qui viennent, je voudrais me remettre à écrire. A écrire vraiment. Depuis la parution de « Nemesis », j’avais perdu ce goût de jouer avec les mots. Et pourtant quel besoin vital c’est pour moi ! Les nouveautés dans ma vie m’ont éloigné de mon monde imaginaire.
Pendant longtemps, j’ai écrit pour qu’on soit fier de moi. Désormais, je veux écrire pour moi. Ce bonheur quand les idées prennent forme sous ma plume, que les mots se mettent à danser et que je deviens quelqu’un d’autre. Le plaisir ensuite de l’offrir à des lecteurs qui, le temps d’une lecture seront si proches de moi. A ce moment là, le texte ne m’appartient plus : c’est le lecteur qui se l’approprie. Si je suis arrivée à les toucher, alors j’aurais ma victoire. Je ne cherche pas la gloire, juste à donner du plaisir en partageant mon monde intérieur.
Mon envie ne révolutionnera pas le monde mais au moins j’aurais retrouvé le chemin vers moi-même.

Le principe est le même pour le mois prochain, tout est expliqué ici : https://plumechocolat.wordpress.com/2014/08/29/rentree-nouvelle-rubrique-vos-envies-du-mois/
Et en très résumé, vous exprimez un souhait qui vous tient vraiment à cœur avant le 7 du mois, et vous l’envoyez sur à plumechocolat92@gmail.com

Vous pouvez (sans obligation), vous inspirer de la trame suivante :

1. Dans les 31 prochains jours, avant tout, j’ai envie de…

2. Cette envie remonte à (vous avez le choix, de votre dernière pause café à la disparition des dinosaures, la frise chronologique est large)…

3. Cette envie me tient à cœur parce que (si l’envie concerne un autre organe que le cœur ou la dextérité de vos réflexes oculaires, ça marche aussi)…

4. Je souhaite qu’en passant du vœu à l’acte, il se produise (évitez toutefois de dire que vous souhaitez une catastrophe nucléaire ou un tsunami, l’idée est quand même d’être un peu positif)…

730 jours déjà – deuxième bloguiversaire

8 Nov

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Nous y voilà. Deux ans déjà depuis le jour où il m’est venu cette idée incongrue de ne plus me contenter de lire les blogs des autres. Cet élan, cette passion que je sentais en découvrant ce qu’écrivent tant de gens, cela me faisait envie, ils avaient l’air d’y trouver du plaisir. Et comme tout plaisir est bon à prendre, j’ai eu envie de profiter à mon tour de cet amusement. Ne pas me laisser le temps de la réflexion, me lancer comme ça sans filets, aller sous wordpress, choisir mon interface, trouver un nom rapidement, et écrire. Tout cela a dû me prendre 1h30 sans savoir aucunement dans quoi je m’engageais. J’allais tester et puis on verrait bien. J’écrirais peut-être une fois par mois, ou bien je fermerais le blog au bout de 6 mois par lassitude, j’avais juste l’envie de partager, comme tant d’autres le font avec talent, mes coups de cœur, mes coups de gueule, mes réflexions, mes coups d’humour aussi. Cette série de « mes » montre que c’est très narcissique un blog. Et pourtant, cela n’a de sens que si ce que l’on y publie intéresse, interpelle, fait sourire, ou touche ceux qui vont lire. Le blogueur aussi, tout comme les grandes chaînes de télévision, regarde ses courbes d’audience. Trouver ce subtil équilibre entre nombrilisme et populisme .

Parce que le plaisir éprouvé devant la page en train de se noircir est augmenté par la perspective d’avoir des réactions, de susciter une discusion passionnée, de faire découvrir une pièce que l’on a aimée, de savoir que l’on a fait mouche en plaisantant de soi-même ou de la société. Finir un article, le poster, et goûter à cette joie teintée d’incertitude de l’attente. Voir comment ce que l’on a sorti de soi va être reçu, être parfois déçue, être souvent surprise, et même très agréablement.

Depuis deux ans, ce blog est mon espace de liberté, c’est aussi devenu une part de moi. Pour ce que j’ai pu y exprimer de personnel, pour la joie de pouvoir mettre en avant du positif, ou parfois à l’inverse de me livrer à la critique de choses que je n’approuve pas. Et puis surtout pour les échanges et les rencontres qui n’auraient jamais eu lieu sans ces textes. J’ai déouvert dix mondes grâce à vous qui me lisez, sans même avoir besoin de réserver un billet de train ou d’avion. Juste parce que vous avez réagi spontanément, librement, généreusement.

Pour cette troisième année,envie du moi je vais formuler cette simple envie du moi (ou plutôt des douze mois) : continuer et laisser le blog évoluer à son gré.

Merci à vous d’être là, depuis 730 jours, 7 jours ou 7 heures. Vous aussi vous êtes une part de ce blog et pas la moindre.

Seuls au monde

6 Nov

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Pour aller voir « seuls au monde », je dois vous avouer que malgré ma passion non dissimulée pour le théâtre, il m’a fallu une énorme motivation. Parce que certes, le spectacle avait l’air prometteur, mais il commence tout de même à 23 heures. Normalement, c’est l’heure de la camomille et du carré de chocolat. Enfin, pour ne pas non plus démotiver trop les foules, ces survivants de l’apocalypse ont choisi de monter sur les planches le vendredi et le samedi soirs, jours où il est communément bien vu de retarder l’heure de la verveine et du tilleul.

Si vous avez donc suivi, l’histoire prend donc place après la fin du monde. Mais comme le Laurette Théâtre est une petite salle moins bien équipée que des studios hollywoodiens, il est demandé aux spectateurs de faire un effort d’imagination pour imaginer à quoi ressemble la terre après le passage de 28 tsunamis, 9 marées noires, 16 tremblements de terre ainsi que quelques inondations et éruptions volcaniques. Mais rien de tout cela n’a pu venir à bout de l’intrépide Alex, femme de caractère ayant planifié l’événement et construit son petit bout de paradis dans la Beauce, miraculeusement épargnée par la catastrophe. Lire la suite

amenaviguante

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Broute le gazon

mais souris pas ! t'en as sur les dents !

cylklique

Des images... et des mots

rienaredire

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Chroniques erratiques d'une emmerdeuse

Wandering City et tout le reste

Les confidences extraordinaires du Professeur Bang

La douceur et la force du thé, le piquant du chocolat au piment, la passion des mots

Étale Ta Culture !

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