Il est désormais de notoriété publique que les femmes doivent cesser de croire au prince charmant des histoires qu’on leur racontait petites avant d’aller dormir. D’abord pour une raison pratique : l’aristocratie est un peu passée de mode et avec elle, les princes, qui sont désormais une espèce en voie de raréfaction. Certes, vous pouvez toujours vous tourner vers les princes saoudiens, mais la vie de princesse saoudienne ne semble pas ressembler beaucoup aux contes que l’on nous racontait, le nombre impressionnant de vêtements mis à part.
Donc nous avons grandi et devons affronter la réalité, en apprenant à repérer les nazebroques, connards, indécis, immatures et autres parasites qui nous feront perdre du temps et l’ensemble de nos réserves lacrymales les hommes n’ayant pas le charme requis. Et à tenter de leur faire comprendre que nous ne ressemblons pas à l’image véhiculée de nous les femmes dans les romans et films. Parce qu’hélas, à l’heure où l’on nous demande à nous le sexe faible d’être réalistes, on présente à nos congénères du sexe fort une image totalement biaisée de leur future compagne. Dans les romans girly en effet, l’héroïne est en général une femme au statut précaire, ayant peu de conscience professionnelle, sachant à peine faire ses courses et certainement pas planter un clou, et dont la simple vue d’un homme, même du plus parfait abruti, suscite moult plans intégrant robe blanche et poussette pour peu qu’il ait un regard sexy et des tablettes de chocolat. Hommes qui me lisez à cette heure, au cas où vous auriez cru une seconde à ces clichés, sachez qu’ils sont complètement idiots (même si en effet, trop de femmes ont hélas un statut professionnel précaire, mais trop d’hommes également, la courbe du chômage n’aide pas…). Lire la suite